Parc aux ours: quelles mesures de sécurité? (Arc presse, 28.11.2009)
Vincent L'Epée 2009, tous droits de reproduction réservés
2 commentaires:
Heinis Martin
a dit…
Bonjour,
Je saisis l'occasion en étant de passage sur ce blog de vous signaler mon profond dégoût pour votre dessin de presse du 28.11.09. Je ne sais pas quel effet a été recherché exactement,caustique ou je ne sais quoi. Ma petite soeur est handicapée mentale, je lui explique comment si elle me demande ce que veut dire le dessin? En plus du dégoût j'ajoute que je suis consterné,oui car je m'interroge sur la volonté réelle qui se cache derrière la publication d'un tel dessin. Finalement, vous faites peu de cas des handicapés, préférant sans doute soutenir la cause de l'animal comme d'autres l'ont fait. Ce qui démontre la grandeur de votre esprit. Oui mais monsieur mon intention n'était pas de blesser me direz-vous,permettez- moi de vous dire que c'est raté! Le texte apposé au dessin est d'une lourdeur,vous assimilez les handicapés à des objets. Pire encore, les handicapés ne seraient pas à JETER. Vous connaissez la réelle signification de ce verbe? Apparemment pas. Ce dessin est une insulte pour nous familles qui comptons un handicapé mental dans notre maison. Tout le travail fourni pour faire apprendre des gestes,découvrir, enregistrer des notions, rien que savoir lire et écrire,tout cela est très gratifiant quand on est au contact de ces personnes. Ce que vous semblez ignorer superbement,pourtant l'adage populaire dit que lorsque on ne sait pas on se tait. Lorsqu' on ne connaît rien de la sensibilité,de l'amour offert aux gens,on garde son pinceau ou plutôt sa truelle devrais-je dire rangée dans le tiroir et on s'abstient de pondre de telles choses qui ont fait rire,sourire des gens mais qui comme vous ne connaissent finalement pas grand chose de la vie,la vraie. Pas celle que l'on dépeint de manière douteuse en bas de la dernière page. Voilà il était important pour moi de remettre certaines choses à leurs places. Puisse l'inspiration accompagner désormais vos pensées avant de noircir une feuille à mauvais escient.
Je ne vais pas m'étendre en de multiples justifications au sujet de mon travail.
Cependant, je tiens à préciser que ce dessin n'est pas à lire au 1er degré. Ce dernier joue simplement son rôle de coup de griffe (intitulé de l'espace dans lequel il est publié), impertinent et satirique. Mais ne croyez-vous pas qu'il est avant tout là pour nous interroger sur la place que notre société laisse aux handicapés? A la lecture du traitement médiatique de ce malheureux accident, c'est en tous cas la question que je me suis posée.
2 commentaires:
Bonjour,
Je saisis l'occasion en étant de passage sur ce blog de vous signaler mon profond dégoût pour votre dessin de presse du 28.11.09.
Je ne sais pas quel effet a été recherché exactement,caustique ou je ne sais quoi. Ma petite soeur est handicapée mentale, je lui explique comment si elle me demande ce que veut dire le dessin?
En plus du dégoût j'ajoute que je suis consterné,oui car je m'interroge sur la volonté réelle qui se cache derrière la publication d'un tel dessin.
Finalement, vous faites peu de cas des handicapés, préférant sans doute soutenir la cause de l'animal comme d'autres l'ont fait. Ce qui démontre la grandeur de votre esprit. Oui mais monsieur mon intention n'était pas de blesser me direz-vous,permettez- moi de vous dire que c'est raté!
Le texte apposé au dessin est d'une lourdeur,vous assimilez les handicapés à des objets. Pire encore, les handicapés ne seraient pas à JETER. Vous connaissez la réelle signification de ce verbe? Apparemment pas. Ce dessin est une insulte pour nous familles qui comptons un handicapé mental dans notre maison. Tout le travail fourni pour faire apprendre des gestes,découvrir, enregistrer des notions, rien que savoir lire et écrire,tout cela est très gratifiant quand on est au contact de ces personnes. Ce que vous semblez ignorer superbement,pourtant l'adage populaire dit que lorsque on ne sait pas on se tait. Lorsqu' on ne connaît rien de la sensibilité,de l'amour offert aux gens,on garde son pinceau ou plutôt sa truelle devrais-je dire rangée dans le tiroir et on s'abstient de pondre de telles choses qui ont fait rire,sourire des gens mais qui comme vous ne connaissent finalement pas grand chose de la vie,la vraie. Pas celle que l'on dépeint de manière douteuse en bas de la dernière page.
Voilà il était important pour moi de remettre certaines choses à leurs places. Puisse l'inspiration accompagner désormais vos pensées avant de noircir une feuille à mauvais escient.
Monsieur,
Je ne vais pas m'étendre en de multiples justifications au sujet de mon travail.
Cependant, je tiens à préciser que ce dessin n'est pas à lire au 1er degré. Ce dernier joue simplement son rôle de coup de griffe (intitulé de l'espace dans lequel il est publié), impertinent et satirique. Mais ne croyez-vous pas qu'il est avant tout là pour nous interroger sur la place que notre société laisse aux handicapés? A la lecture du traitement médiatique de ce malheureux accident, c'est en tous cas la question que je me suis posée.
Bien à vous.
Vincent L'Epée
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