vendredi 22 mai 2020




Copains comme cochons?

Début mai, une maladie hautement contagieuse conduisant parfois à la mort est apparue dans une porcherie du Val-de-Ruz. Toute ressemblance avec le coronavirus qui sévit actuellement est pourtant parfaitement fortuite.

Texte de Betty Saucisse

Un cas de syndrome dysgénésique et respiratoire du porc a été diagnostiqué dans le canton de Neuchâtel le 5 mai. Le cochon contaminé en est mort, euthanasié au Tierspital de Berne.

Il s’agit d’un virus qui provoque des problèmes au niveau de la reproduction, avec des baisses de fertilité et des porcelets chétifs. Mais ce sont la fièvre et surtout des symptômes respiratoires (toux, éternuements, difficultés respiratoires) qui conduisent à la mort.

C’est bête

L’animal a contracté cette épizootie en raison d’une importation illégale depuis l’Espagne de deux jeunes suidés assurément malingres, apprend-t-on par Pierre-François Gobat, chef de service et vétérinaire cantonal qui s’est exprimé sur Canal Alpha.

La bête rose vivait dans une petite exploitation en brique, en bois et en paille, de cinq petits cochons. Par précaution, ses quatre copains cochons sont morts avec lui.

Il faut dire que la commune de Val-de-Ruz ne possède aucune unité de ventilation de groins, on ne va donc pas s’amuser à calculer les courbes de propagation du syndrôme en fonction des capacités vétérinaires.

Ce sont les porcheries d’à côté qui suent comme des porcs, maintenant, car le virus voyage volontiers par les airs. A défaut d'arborer le masque, les porcins voisins risquent bien de porter le chapeau. 

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mercredi 20 mai 2020

dimanche 17 mai 2020

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Début mai, une maladie hautement contagieuse conduisant parfois à la mort est apparue dans une porcherie du Val-de-Ruz. Toute ressemblance avec le coronavirus qui sévit actuellement est pourtant parfaitement fortuite.

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse

Un cas de syndrome dysgénésique et respiratoire du porc a été diagnostiqué dans le canton de Neuchâtel le 5 mai. Le cochon contaminé en est mort, euthanasié au Tierspital de Berne.

Il s’agit d’un virus qui provoque des problèmes au niveau de la reproduction, avec des baisses de fertilité et des porcelets chétifs. Mais ce sont la fièvre et surtout des symptômes respiratoires (toux, éternuements, difficultés respiratoires) qui conduisent à la mort.

C’est bête
L’animal a contracté cette épizootie en raison d’une importation illégale depuis l’Espagne de deux jeunes suidés assurément malingres, apprend-t-on par Pierre-François Gobat, chef de service et vétérinaire cantonal qui s’est exprimé sur Canal Alpha.

La bête rose vivait dans une petite exploitation en brique, en bois et en paille, de cinq petits cochons. Par précaution, ses quatre copains cochons sont morts avec lui.

Il faut dire que la commune de Val-de-Ruz ne possède aucune unité de ventilation de groins, on ne va donc pas s’amuser à calculer les courbes de propagation du syndrôme en fonction des capacités vétérinaires.

Ce sont les porcheries d’à côté qui suent comme des porcs, maintenant, car le virus voyage volontiers par les airs. A défaut d'arborer le masque, les porcins voisins risquent bien de porter le chapeau. 



samedi 9 mai 2020

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Une révolution silencieuse parcourt les rues de la ville de Neuchâtel et chamboule les habitudes de ses habitants.

Qu'il soit brun, blanc ou vert, cela n'a plus d'importance, le verre se jette désormais en vrac et dans un fracassant désordre dans la benne de recyclage. Idem pour le papier et le carton, dont le grammage ou le glaçage n'est plus la source d'une longue hésitation menant au mal de tête. Depuis quelques semaines, l'affichage officiel situé sous les réceptacles se sont uniformisés devant le regard médusés des usagers.

Désormais, les daltoniens n'auront plus d'excuses, et jamais l'expression n'aura été plus juste: «Chéri(e), je sors faire le vide». Le cerveau des Neuchâteloises et Neuchâtelois est enfin débarrassé du souci de la concentration quand il s'agissait de mettre le bon déchet dans le bon orifice. Les honnêtes citoyens sont aussi enfin déchargés du poids de la culpabilité, lorsque la frêle notice de papier filait avec l'emballage «au carton». Enfin, ils sont libérés de ce choix cornélien sadique: «Mais ce verre, il est brun ou il est vert???»

Cette petite révolution s'inscrit comme une «nouveauté 2020» sur le site du Service des infrastructures de la ville de Neuchâtel, qui précise toutefois que bien que mélangés, les déchets de ces points de collecte «restent cependant triés séparément à la déchetterie». Neuchâtel crée de l'emploi, c'est beau.

Mais il faut prendre garde à l'innovation. Si on ne trie plus par couleur, encore moins par matière, ainsi soulagés de toute réflexions, d'aucuns seront bientôt tentés d'amener le contenu de leur poubelle dans la benne, et sans sacs taxés....!

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse