mercredi 29 avril 2020

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Finie la rigolade. Les vacances de Pâques, c’est FINI-NI-NI ! Tom et Chloé ! En rang par deux ! Direction le salon. On se tait et on se met au boulot. Ce matin, les petits Neuchâtelois ont retrouvé le « chemin » de l’école. En attendant le 11 mai, quand la rentrée sera pour la première fois une « sortie ». Si tout est en place pour assurer leur sécurité. Ce qui semble être encore loin d’être le cas s’interrogent bon nombre de parents et d’enseignants. Et les regards se tournent vers le Château. Mais Anne, ma sœur Anne, ne voit toujours rien venir. Même pas un avion sans ailes.
Les cantons ont les mains libres pour organiser ce prochain retour en classe. On s’attendait à ce que notre Gouvernement prenne les choses en main.
Mais nos ministres, et en particulier celle qui est en charge de la formation, restent suspendus aux lèvres de Saint Alain. Alors on va y aller «aussi vite que possible, aussi lentement que nécessaire». En privilégiant la deuxième partie de la phrase.
Les avis sont partagés quant à l’opportunité d’agender si vite le retour à l’école. Beaucoup s’étaient déjà fait à l’idée que la rentrée se ferait à la fin des vacances estivales. Cette variante rencontre surtout l’adhésion des parents qui sont à la maison pour s’occuper de leurs gamins. Pour ceux qui travaillent, c’est plutôt un soulagement que de les voir retourner en classe. Mais ce soulagement est teinté d’inquiétude.
Dans quelles conditions de sécurité sanitaire cela va-t-il se passer ? C’est là que le bât blesse. A 15 jours de l’échéance, personne ne sait encore comment les choses vont se passer. Les parents se tournent vers les enseignants qui eux retardent des instructions claires de leurs directions. Lesquelles directions temporisent en espérant que le Département cantonal concerné leur fournira au moins une feuille de route.
En clair, il apparaît clairement dans cette crise que l’organisation pyramidale de nos écoles est parfaitement nuisible à la bonne gestion d’une telle situation. On joue à se refiler la patate chaude. Comme dans un Airbus, tout repose sur les épaules du commandant de bord. Et quand il n’y a pas de pilote dans l’avion, le décollage devient plus que problématique.
- Image de Vincent L'Epée - Texte de Urbain Torché

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