vendredi 30 octobre 2020

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On y est... Le RHNE a passé le pic du printemps en matière d'hospitalisations Covid. 

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse

On connaissait le pic épeiche ou le pic vert, voici le pic du printemps! Viendra peut-être le pic d'automne, à moins que ce soit le pic d'hiver ou plus prosaïquement un pic variable.

Comme ses cousins les pics d'automne ou d'hiver, le pic du printemps est un nicheur opportuniste, habitué des salles blanches bien intubées. Si ses "toc toc toc" incessants fatiguent énormémement tout le personnel de soin, ceux-ci sont suffisament puissants pour donner des céphalées aux classes dirigeants, lesquelles deviennent fous: en effet ces derniers comptent sur des masques pour ne pas les entendre alors que des boules quiès sont plus indiquées.

Bien que très répandu, le pic du printemps est toutefois très mal connu, c'est pourquoi il a été élu "oiseau de mauvaise augure 2020" afin que la communauté scientifique, mais aussi les politiques et la population y soient sensibilisés.





mardi 27 octobre 2020

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Lisez Vigousse! Abonnez-vous! http://www.vigousse.ch/abonnements.php Illustration d'un article de Laurent Flutsch

 



 

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On va pas vous faire un dessin…
Ce jeudi 22 octobre aurait dû avoir lieu une soirée de gala à l’Espace des Solidarités à Neuchâtel. Une jolie fête pour clore l’expo La Torche Solidaire. Pour les raisons que vous imaginez, le finissage est reporté à des jours meilleurs.
- Image de Vincent L'Epée - Texte de Farel Torcheq
Et puis, l’invité d’honneur Guy Parmelin, affaiblit par sa quarantaine, n’aurait pu être présent et ses mots auraient cruellement manqués. De même que ceux de Thomas Süssli, chef de l’armée, lui aussi terré dans son bunker pour les raisons que vous imaginez.
La bonne nouvelle c’est que les quarante-huit dessins de presse d’Alessandra, de Vincent et de Vincent L’Epée restent accrochés du lundi au vendredi de 10h à 14h.
Fête il y aura, nous vous préviendrons.
En attendant, prenez soin de vous!


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Le journalisme a mal au journalisme. Deux mectons de la RTS ont décidé de se profiler en fantassin de la transition écologique. Pris à parti pour avoir converti un vieux Combi VW en électrique par quelques-uns qui leur ont dit que c'était une connerie, ils n'ont pas supporté la critique, alors ils ont fait le clip MTV le plus long de l’histoire.

- Image de Vincent L'Epée - Texte de Betty Saucisse

Intitulé «A contresens - Voiture électrique: la grande intoxication», le reportage de Marc Müller et Jonas Schneiter est censé écoeurer les complotistes pro-pétrole. Ils aimeraient que leur production soit considérée comme un «film» de leur extraordinaire questionnement, et non pas comme un documentaire.

Sauf que ça n'était ni l'un ni l'autre. Tout au plus, une simple campagne de comm' pour les Vert'lib', ou une propagande pour les futurs Maîtres du monde (entendez Glencore, Trafigura ou encore China Molybdenum...). Cet exploit télévisuel était en effet présenté en exclusivité par les Vert'libéraux jeudi soir au cinéma des Arcades à Neuchâtel et l'événement était organisé par la fondation Planet Solar. Que de bonnes âmes mues par la volonté d'informer la populace revêche et pollueuse sur l'inéluctable transition énergétique, quoi!

Ainsi, les deux fortiches en recherches Google ont décrété que les sources qui étayent de nombreux arguments en défaveur de la mobilité électrique étaient des "fake" et ont fait voler des avions aux deux coins du monde (Afrique et Amérique Latine) pour prouver les vertus de la bagnole lithium-ion. Pour ce faire, ils ont rencontré quatre contradicteurs pour douze pro-électriques.
C'est une estimation à la pelle, comme leur argumentaire. Florilège:

Des enfants travaillent dans des mines pour extraire le cobalt destiné aux batteries? Bah, ça n'est que 10%, et à vue de nez, puisqu'on les a pas vus malgré notre voyage au Congo... Et franchement, montrer des images de petits Africains embourbés, ça jette le discrédit. Les honnêtes travailleurs des mines soumises à Glencore ou aux revendeurs chinois se sentent franchement stigmatisés pour le coup, pas sympa...

Il y a des terres rares dans les batteries? Même que pas, enfin pas toujours, puisque trois modèles sur les sept les plus vendus n'en ont pas... Et pis même que y en a dans le catalyseur des voitures à essence, bouh les vilaines! Mais quid des quatre modèles qui en contiennent? On va pas parler de terre rare, quoi, c'est pas le sujet en fait.

L'extraction de lithium en Amérique Latine menace les flamands roses et confisque l'eau courante des habitants voisins de l'exploitation? Personne n'a de preuves de quoi que ce soit, alors vous pouvez pas le prouver parce qu'on peut pas prouver le contraire de ce que vous pouvez pas prouver...
Les batteries ne se recyclent pas? Bin quoi, elles ont une durée de vie de 300 000 km et puis la filière de recyclage va s'améliorer, promis, juré, craché. C'est Leclanché qui le dit, et l'entreprise est bien placée pour le dire, étant active dans le développement et la production de cellules lithium-ion, c'est une source fiable puisqu'elle n'a rien à vendre...

Le tout a été saupoudré d'un niveau de diction sorti des dures cités de Chêne-Bougerie (le Auteuil-Neuilly-Passy de Genève), servi par un baroudeur (Marc Muller), qui estime que sa quête carbonnée de vérité pourrait quand même être compensée par 1000 beaufs roulant en tire électrique pendant un an. A ses côtés, un adolescent en retard de croissance (Jonas Schneiter) s'étale dans un canapé, toujours affublé de son smartphone et de ses écouteurs, mais chantre de la contre-position "ah ouais quand même".