vendredi 22 novembre 2019


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Inondations: des commerçants en panne sèche

Bien que l’orage soit passé, des commerçants de l'est du Val-de-Ruz restent sous l’eau. Ils ont souffert de l’oubli, suite à la fermeture de la route entre Villiers et Le Pâquier, en raison des terribles intempéries du 21 juin.
On peut maudire la bagnole, mais l’absence de route, c’est encore pire. Entre le 21 juin et le 16 novembre, c’est-à-dire pendant 179 jours, un des axes les plus importants pour la communication entre les mondes s'est brutalement fermé. Et les travaux, c’était du lourd.
L’ingénieur cantonal Nicolas Merlotti détaille dans l’édition d’Arcinfo de ce lundi: «Il a fallu évacuer 40'000 m3 de matériaux et 4000 m2 de chaussée avaient été démolis. Il s’est donc agi de reconstruire en partie la route, mais également le lit du Ruz-Chasseran. Les endroits où les berges jouxtent la route ont nécessité la mise en place de soutènements en enrochements, soit plus de 9000 m3 de blocs, ainsi que la construction de murs de soutènement. Des glissières ont par ailleurs été installées.»
Tous ce ramdam a coûté 5.5 millions au canton, et 1.5 milion à la Confédération, soit 7 milllions sur lesquelles 6.1 était constitués d'un crédit d’urgence.
Et tout ce pognon, ça donne l’impression d’avoir fait quelque chose, forcément.
Alors, quand Jacques Aebi, garagiste au Pâquier déplore (toujours dans ArcInfo) que «[son] chiffre d’affaires a chuté de près de 40%», ou que Alain Vermot, patron de la Bonne Auberge aux Bugnenets, estime sa perte de 60% à 80%», ça tombe un peu comme les gouttes d’un robinet mal fermé.
«Après moi le déluge», doivent penser les élus....

- Image de Vincent l'Épée - Texte de Betty Saucisse

mercredi 13 novembre 2019

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En centre-ville à Neuchâtel, été comme hiver, faudrait pouvoir foutre sa zone… piétonne. Les tenanciers veillent au grain vaillamment, en couvrant leur terrasse pour maintenir le débit de boisson, par exemple. Ils doivent toutefois se soumettre à quelques contrariétés administratives exigées par la Ville. Autant d’initiatives intrépides qui passent alors en mains politiques, lesquelles se frottent entre elles.

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse

Alors qu’une yourte se dresse déjà depuis 2015 chaque hiver au port de Neuchâtel, une autre vient de pousser au fond de la place du Coq-d’Inde. Comme les champignons, les yourtes ont leur saison.

Quand la première a pu s’élever parce qu’un permis de construire était déjà octroyé, la seconde a dû soumettre une demande en bonne et due forme à tous les services compétents.

Mais une grande chose se produisit : après avoir donné leur bénédiction, un peu à reculons quand même, lesdits services se sont constitués en un «groupe de travail» (excusez-nous du peu) doué d’une fervente motivation et chargé d’observer avec la bienveillance d’une mère ce «projet pilote», chérubin du dynamisme neuchâtelois renouvelé.

Pourtant, le travail réparti entre les différentes directions de la Ville (urbanisme, économie, infrastructure, culture, etc.) est une chose fort banale, voire inévitable. L’édification d’une yourte l’est certes beaucoup moins. Ainsi, quand ce sont les bistrotiers qui font montre d’audace, les édiles gardent un talent sûr pour tirer la couverture de yack à eux. 

vendredi 8 novembre 2019