mercredi 13 novembre 2019

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En centre-ville à Neuchâtel, été comme hiver, faudrait pouvoir foutre sa zone… piétonne. Les tenanciers veillent au grain vaillamment, en couvrant leur terrasse pour maintenir le débit de boisson, par exemple. Ils doivent toutefois se soumettre à quelques contrariétés administratives exigées par la Ville. Autant d’initiatives intrépides qui passent alors en mains politiques, lesquelles se frottent entre elles.

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse

Alors qu’une yourte se dresse déjà depuis 2015 chaque hiver au port de Neuchâtel, une autre vient de pousser au fond de la place du Coq-d’Inde. Comme les champignons, les yourtes ont leur saison.

Quand la première a pu s’élever parce qu’un permis de construire était déjà octroyé, la seconde a dû soumettre une demande en bonne et due forme à tous les services compétents.

Mais une grande chose se produisit : après avoir donné leur bénédiction, un peu à reculons quand même, lesdits services se sont constitués en un «groupe de travail» (excusez-nous du peu) doué d’une fervente motivation et chargé d’observer avec la bienveillance d’une mère ce «projet pilote», chérubin du dynamisme neuchâtelois renouvelé.

Pourtant, le travail réparti entre les différentes directions de la Ville (urbanisme, économie, infrastructure, culture, etc.) est une chose fort banale, voire inévitable. L’édification d’une yourte l’est certes beaucoup moins. Ainsi, quand ce sont les bistrotiers qui font montre d’audace, les édiles gardent un talent sûr pour tirer la couverture de yack à eux. 

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