mercredi 18 décembre 2019

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Le 6 décembre, le Parti socialiste neuchâtelois a dénoncé les méthodes trompeuses employées par des récolteurs de signatures contre le congé paternité récemment voté en chambres fédérales: «Il semblerait en effet que cette vaste arnaque soit le fait d’une entreprise mandatée par les référendaires».

L’entreprise mandatée par les référendaires n’est autre qu’Incop, dénoncée par «Vigousse» le 1er novembre déjà1, c’est «La Torche 2.0 Neuchâtel» qui vous le dit!

«Des témoignages concordants attestent que des personnes ont récolté des signatures pour le référendum contre le congé paternité avec des arguments mensongers. Ces faits ont notamment eu lieu dans les gares de Neuchâtel, Lausanne et Fribourg ainsi qu’à la Place Saint-Laurent à Lausanne», disait le communiqué du Parti socialiste neuchâtelois.

Mais ça s’est aussi passé devant la Migros de Neuchâtel, vous le dit Betty Saucisse, pour avoir discuté avec l’un de ces moissonneurs de paraphes, fort sympathique au demeurant, qui effectivement a parlé d’un référendum «pour le congé paternité».

Ce dernier a dit à votre obligée que c’est ainsi qu’on lui avait présenté le référendum, et qu’il signalerait à son chef que c'était inexact…

S’agissant de ne pas s’en prendre ici à une âme laborieuse besognant dans le froid du mois de novembre pour un balle cinquante max la griffe démocratique, il est à rappeler que le référendum lui-même pue sous des airs de princesses.

Sobrement intitulé «contre la hausse constante des ponctions sur les salaires», on ne peut pas dire que le référendum annonce la couleur. Et je ne dis pas ça parce que mon démarcheur était noir.

Franchement, la fraude électorale commence déjà avec cet en-tête que le fumeux «comité interpartis» essaie de nous enfiler sans vaseline. Constituée de politiciens et d'entrepreneurs issus majoritairement des rangs de l'UDC, avec quelques membres du PLR et du PDC, cette cellule de fossoyeurs de la démocratie qui, elle, paie deux balles cinquante la dédicace, a jusqu’au 23 janvier pour récolter 50'000 signatures ou dépenser 125'000 francs si Incop fait si bien son job.

Qui a dit que la démocratie n’avait pas de prix?

1« Les mercenaires du vote », Vigousse n°424, Semaine du 1er au 7 novembre 2019.

- Image de Vincent L'Épée - Texte de Betty Saucisse


mercredi 4 décembre 2019

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Sois belle et barre-toi

La démission en bloc de la commission Miss de la Fête des vendanges retentit comme un coup de tonnerre dans un ciel pailleté. Suite à la démission de Sabrina Carlos, présidente de ladite commission, la couronne est allée à une autre, sans que les chevilles ouvrières de cette célébration de la beauté neuchâteloise ne soient consultées.

«Nous nous sentons déconsidérées», explique Aline Gullung, aujourd’hui ex-responsable de la recherche des sponsors au sein de la commission Miss, lors de la conférence de presse de ce mercredi 27 novembre, en compagnie de trois autres collègues d'infortune Sylvia Bracher, Marie Beck et Véronique Pierrehumbert.

Et la déconsidération, c’est bien le comble, pour ces femmes qui œuvrent toute l’année bénévolement au service de la féminité augmentée.

«Ce ne sont pas elles qui décident». clame le président du comité central de la Fête, Xavier Grobéty. «Les présidents sont élus à l’assemblée générale, mais quand il y a un départ en cours d’année, seul le comité central est habilité à élire le nouveau président d’une commission.»

C’est d’ailleurs ainsi que les membres de la commission Miss ont appris d’un seul tenant, un soir d’octobre, la démission de Sabrina Carlos, et l’élection de Leila Tuzzolino. Laquelle est arrivée avec sa propre équipe. «C’est prévu ainsi dans les statuts», affirme Xavier Grobéty.

Mascara dans l'oeil

Certes, le départ de Sabrina Carlos, c’était un peu comme du mascara dans l’œil, ça se sentait. Plusieurs fois, les coachs du ravissement avaient alerté le comité central de la communication défaillante qui régnaient entre la reine et ses abeilles. Le silence fut l’unique réponse, jusqu’à ce soir d’octobre: «sois belle et tais-toi». 

Ce n’était pourtant pas les compétences qui manquaient chez ces femmes. Par exemple, leur première pouliche, la miss Fête des vendanges 2015 Yasmina Assal, allait même devenir Miss Suisse romande en 2017!

Mais 2015, c’est aussi l’année où elles avaient repris très haut la main cette commission qui venaient de subir à peu de choses près les mêmes revers: une démission en bloc.

Impossible de marcher sur le podium

Cette année-là, L’Express et L’Impartial, devenus Arcinfo depuis, avaient alors titré à la Une de leur édition du 12 janvier: «Gestion jugée ‘dictatoriale’ à la Fête des vendanges » et «C’est ‘diviser pour mieux règner’» dans ses pages.

Des propos tenus par François Matthey, ancien président de cette même commission qui fait reparler d’elle aujourd’hui, en référence au management musclé Xavier Grobéty, alors président de la Fête des vendanges depuis deux ans.

Nouvelles splendeurs

Un petit goût de reviens-y pas, donc. Et impossible de marcher sur le podium dans ces conditions. Elles partent donc la tête haute, comme les miss qu’elles ont câlinées toutes ces années, vers de nouvelles splendeurs.

Elles souhaitent en effet faire profiter toutes les femmes du canton de leurs savoirs en créant une association. Oui, oui, toutes les femmes, c’est-à-dire aussi celles qui mesurent moins de 168 centimètres et/ou qui ont plus de 25 ans. A défaut de porter le slip, on portera toutes la couronne, youpi!

- Image de Vincent l'Épée - Texte de Bérénice L'Épée